L'hymne national du Pérou
L'histoire de l'hymne national du Pérou remonte à 1821, juste un mois après que le Pérou eut proclamé son indépendance. En août de cette année monumentale, le général libérateur José de San Martín a organisé un concours public pour trouver un hymne national officiel pour la nation nouvellement indépendante.
San Martin et sa commission de sélection de l'hymne ont entendu sept compositions, mais leur choix final était sans équivoque.
Le nouveau Himno Nacional del Perú, autrement connu sous le nom Marcha Nacional del Perú (National March), était celle du compositeur péruvien José Bernardo Alcedo, avec des paroles de José de la Torre Ugarte.
Comment et quand les Péruviens chantent-ils leur hymne national?
Il est courant d'entendre l'hymne national lorsque vous voyagez à travers le Pérou. Les petits écoliers le déchaînent avec brio au petit matin; les fans de football le chantent avec passion avant que l'équipe nationale ne joue à l'Estadio Nacional; et il résonne de défilés militaires, tels que ceux au cours de la Fêtes Patrias à l'occasion de la fête de l'indépendance du Pérou.
L'étiquette de l'hymne, quant à elle, est assez simple. Les Péruviens placent leur main droite sur le cœur tout en chantant, surtout pendant les occasions plus formelles ou plus sombres. Pendant les récitals militaires, il est de coutume que quelqu'un crie «Viva el Perú!"À la fin de l'hymne, auquel l'ensemble de l'assemblée répond"Viva! "
En tant que touriste étranger, vous n'êtes pas censé participer au chant ou aux actions associées, mais vous pouvez certainement le faire si vous le souhaitez.
Paroles de chanson Peruvian National Anthem
Les paroles exactes de l'hymne national péruvien ont été contestées et ont parfois changé au fil des ans. Les révisions et les modifications, cependant, ont souvent suscité un tollé général, obligeant à revenir aux paroles originales.
En 2005, le Tribunal constitutionnel péruvien a déclaré que le premier verset de l’hymne n’était pas écrit par José de la Torre Ugarte. Mais après avoir examiné la volonté du public et la loi N. 1813 - qui a déclaré l'hymne officiel et intangible - le Tribunal a décidé de laisser intact le premier verset.
Le premier verset reste cependant une strophe controversée. Les paroles déprimantes - se référant aux Péruviens opprimés, condamnés, gémissants et humiliés - ont été critiquées pour être trop négatives. Julio César Rivera, un auditeur gouvernemental à la retraite, milite depuis des années pour réécrire les paroles de l’air traditionnel (lire «Whimper no more: l’hymne national du Pérou à la gloire» par Rory Carroll, correspondant de l’Amérique latine pour Le gardien).
Rivera a jusqu'à présent échoué, mais le gouvernement péruvien a officiellement reconnu le caractère trop fort du premier verset. En 2009, le ministère de la Défense péruvien a annoncé que les forces armées chanteraient le refrain et le sixième vers plus optimiste au lieu du premier.
Au total, l'hymne national péruvien se compose d'un choeur et de six vers. En général, l'hymne se limite au refrain, à un couplet, puis à une reprise du refrain.
Vous pouvez entendre la version standardisée de l'hymne ici.
Alors que de nombreux citoyens péruviens préfèrent encore le premier verset, c'est le sixième verset qui est maintenant la strophe officiellement chantée:
Himno Nacional del Perú / Hymne national du Pérou
Choro (espagnol) | Choeur (anglais) |
Somos libres seámoslo siempre, seámoslo siempre y antes niegue sus luces sus luces, sus luces el sol! Que faltemos al voto solemne que la patria al Eterno elevó, Que faltemos al voto solemne que la patria al Eterno elevó. Que faltemos al voto solemne que la patria al Eterno elevo. | Nous sommes libres Pouvons-nous toujours être ainsi, pouvons-nous toujours être ainsi et laisser les lumières être nié avant les lumières, les lumières… du soleil! Avant de rompre le vœu solennel que la patrie a élevée à l'Éternel, Avant de rompre le vœu solennel que la patrie a élevée à l'Éternel, Avant de rompre le vœu solennel que la patrie a élevé à l'Éternel. |
Verso I (l'ancien vers officiel) | Verset I (l'ancien vers officiel) |
Largo tiempo el peruano oprimido la ominosa cadena arrastró condenado a una cruel servidumbre largo tiempo, largo tiempo, largo tiempo en silencio gimió. Mas apenas el grito sagrado ¡Libertad! en sus costas se oyó la indolencia del esclavo sacude la humillada, la humillada, la humillada cerviz levantó, la humillada cerviz levantó, cerviz levantó… | Longtemps le péruvien opprimé la chaîne menaçante qu'il traînait Condamné à une servitude cruelle depuis longtemps, longtemps pendant longtemps il gémit tranquillement Mais dès que le cri sacré Liberté! dans ses côtes a été entendu l'indolence des esclaves secoue les humiliés, les humiliés, le cou humilié se souleva, le cou humilié se souleva, le cou levé… |
Verso VI (vers officiel actuel) | Verset VI (vers officiel actuel) |
En su cima los Andes sostengan la bandera o pendón bicolor, que a siglos anuncie el esfuerzo que ser libres, que ser libres que ser libres por siempre nos dio. A su sombra vivamos tranquilos, y al nacer por sus cumbres el sol, renovemos el gran juramento que rendimos, que rendimos que rendimos al dios de Jacob, que rendimos à Dios de Jacob, à Dios del Jacob… | Sur ses sommets, que les Andes soutiennent le drapeau ou la norme à deux couleurs, peut-il annoncer aux siècles l'effort être libre, être libre être libre nous a toujours donné. Sous son ombre pouvons-nous vivre calmement et, à la naissance du soleil dans ses sommets, pouvons-nous tous renouveler le grand serment que nous nous sommes rendus, que nous nous sommes rendus que nous nous sommes rendus au Dieu de Jacob, que nous nous sommes rendus au Dieu de Jacob, le Dieu de Jacob… |