Quelles sont les conventions de Varsovie et de Montréal?

Quelles sont les conventions de Varsovie et de Montréal? / Voyage en avion

De nombreux voyageurs internationaux ont entendu parler des conventions de Varsovie et de Montréal, mais ils ont peut-être réfléchi à la possibilité de remplir leurs coordonnées au dos d'un billet d'avion. En tant qu'élément important de l'histoire de l'aviation, les deux conventions offrent aux voyageurs une protection précieuse dans le monde entier. Peu importe où les voyageurs volent, leurs voyages sont presque toujours affectés par ces deux conventions importantes.

La Convention de Varsovie est entrée en vigueur en 1929 et a été modifiée deux fois depuis. Plus de 20 ans plus tard, la Convention de Montréal a remplacé la Convention de Varsovie pour fournir aux voyageurs d’autres protections importantes qui régissent les obligations des compagnies aériennes. Aujourd'hui, plus de 109 parties, y compris l'ensemble de l'Union européenne, ont accepté de respecter la Convention de Montréal, offrant aux voyageurs une protection unifiée pendant leurs déplacements.

Comment les deux conventions offrent-elles une aide aux voyageurs dans le pire des cas? Voici les principaux faits historiques concernant la Convention de Varsovie et la Convention de Montréal que tout voyageur doit connaître.

La Convention de Varsovie

Signée pour la première fois en 1929, la Convention de Varsovie constituait la première série de règles pour l’industrie naissante de l’aviation commerciale internationale. Comme les règles de la Convention ont été modifiées à La Haye en 1955 et à Montréal en 1975, certains tribunaux ont considéré la convention initiale comme une entité distincte des deux amendements suivants.

La convention originale a mis en place plusieurs droits garantis que tous les voyageurs ont apprécié aujourd'hui. La Convention de Varsovie a établi la norme pour l'émission de billets physiques pour tous les voyageurs aériens, et le droit à des tickets de contrôle des bagages pour les bagages confiés aux compagnies aériennes pour une livraison à la destination finale des voyageurs. Plus important encore, la Convention de Varsovie (et ses modifications ultérieures) fixe des dommages-intérêts aux voyageurs en cas de pire scénario.

La Convention de Varsovie est la référence en matière de responsabilité des compagnies aériennes en matière de bagages. Pour les pays signataires de la Convention, les compagnies aériennes opérant dans ces pays étaient redevables de 17 droits de tirage spéciaux (DTS) par kilogramme de bagages enregistrés perdus ou détruits. Cette modification sera ultérieurement modifiée à Montréal pour ajouter 20 dollars par kilogramme de bagages enregistrés perdus ou détruits pour les pays qui n’ont pas signé les modifications de 1975. Pour recevoir de l'argent garanti par la Convention de Varsovie, une demande doit être présentée dans les deux ans suivant le sinistre.

En outre, la Convention de Varsovie a créé la norme pour les dommages corporels subis par les voyageurs suite à un incident aérien. Les passagers blessés ou tués en voyageant avec un transporteur aérien commun pourraient avoir droit à un maximum de 16 600 DTS, convertibles dans leur monnaie locale.

La convention de montréal

En 1999, la Convention de Montréal a remplacé et précisé les protections offertes aux voyageurs par la Convention de Varsovie. En janvier 2015, 108 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale avaient adhéré à la Convention de Montréal, soit plus de la moitié des membres de l'organisation des Nations Unies.

Aux termes de la Convention de Montréal, les voyageurs bénéficient de protections supplémentaires en vertu de la loi, tout en accordant certains droits aux compagnies aériennes. Les compagnies aériennes opérant dans des pays signataires de la Convention de Montréal sont tenues de souscrire une assurance responsabilité civile et sont responsables des dommages causés aux passagers lorsqu’ils voyagent avec leur compagnie aérienne. Les transporteurs publics opérant dans les 109 pays membres sont tenus de dédommager au moins 1131 DTS en cas de blessure ou de décès. Alors que les voyageurs peuvent demander plus d'indemnisation devant les tribunaux, les compagnies aériennes peuvent annuler ces dommages si elles peuvent prouver que les dommages n'ont pas été directement causés par la compagnie aérienne.

En outre, la convention de Montréal prévoit des dommages-intérêts pour les bagages perdus ou détruits sur la base de pièces individuelles. Les voyageurs ont droit à un maximum de 1 131 DTS si des bagages sont perdus ou détruits. En outre, les compagnies aériennes sont tenues de payer les voyageurs pour les frais occasionnés par des bagages égarés.

Comment l'assurance voyage est affectée par les conventions

Alors que la Convention de Montréal offre des protections garanties, les dispositions ne remplacent souvent pas la nécessité d'une assurance voyage. Il y a beaucoup de protections supplémentaires que les voyageurs peuvent vouloir qu'une police d'assurance voyage puisse fournir.

Par exemple, de nombreuses polices d’assurance voyage offrent une indemnité en cas de décès ou de mutilation accidentels lorsqu’elles voyagent avec un transporteur public. Le décès accidentel et la mutilation garantissent le paiement dans la limite de la police au cas où un voyageur perdrait la vie ou l’embarquement en volant sur une compagnie aérienne.

En outre, si les dommages ou la perte de bagages enregistrés sont protégés, les bagages ont parfois plus de valeur que les provisions maximales. La plupart des polices d’assurance de voyage comportent également une garantie perte de bagages en cas de retard ou de perte totale des bagages. Les voyageurs dont les bagages sont perdus peuvent recevoir une indemnisation quotidienne tant que leurs bagages sont partis.

En comprenant l'importance des Conventions de Varsovie et de Montréal, les voyageurs peuvent comprendre les droits auxquels ils ont droit lorsqu'ils voyagent. Cela permet aux voyageurs de prendre de meilleures décisions et de mieux se débrouiller lorsque leurs voyages se passent mal.